Le 17 octobre dernier, plus de 600 travailleurs sans-papiers se sont mis en grève en Île-de-France pour obtenir leur régularisation. En moins de deux semaines, la très grande majorité d’entre eux ont réussi à faire plier leur patron et lancer la procédure pour être régularisés. C’est une victoire qu’il faut généraliser.
Les travailleurs sans-papiers subissent les pires conditions de travail : ils sont moins bien payés, et tirent donc les salaires par le bas, et lorsqu’ils font l’objet d’accident du travail, ils ne sont pas protégés. Ce sont souvent les mêmes qui sont victimes de marchands de sommeil.
Ces travailleurs participent pourtant à la richesse de notre pays. Ils portent sur leurs épaules des secteurs tels que celui de la construction publique, de la restauration ou de la santé. Ils paient leurs impôts en France. C’est pourquoi nous devons nous battre pour la régularisation de l’ensemble des travailleurs sans-papiers de notre pays. C’est ce que je porterai au Sénat lors de l’examen du projet de loi immigration.