M. Ian Brossat attire l’attention de Mme la ministre de la culture sur la réforme des diplômes d’État de danse envisagée par le ministère de la culture, notamment sur l’instauration d’un diplôme d’État obligatoire pour les enseignants de hip-hop.
Cette mesure suscite de vives inquiétudes au sein du mouvement hip-hop français, particulièrement à Paris et en Seine-Saint-Denis, où ce genre est très représenté. Le coût et la durée de la formation nécessaire pour obtenir ce diplôme pourraient en effet créer une discrimination sociale et exclure de nombreux danseurs autodidactes.
En outre, une telle réforme pourrait nuire à la diversité et à la créativité caractéristiques de cette discipline, qui s’est toujours développée en dehors des cadres institutionnels traditionnels. Le hip-hop s’est historiquement structuré de manière autonome et s’est imposé à l’international sans nécessiter de certifications formelles.
Enfin, l’absence de concertation avec les représentants de la culture hip-hop est préoccupante. M. Ian Brossat demande donc à Mme la ministre de la culture de revoir ce projet afin de préserver la richesse et la diversité de la culture hip-hop en France.